_Excusez-moi, je cherche un chevelu habillé en noir, vous l'auriez pas vu?
Ok je sors!
Le Hellfest... ça fait baver même sans regarder la prog. Et quand on parle de la prog, ben... ça calme. J'y suis allé le dimanche, donc je loupe In Flames, Airbourne, Venom, mais c'est pas si grave, vous allez voir pourquoi. Arrivée sur les lieux à 14h30, après avoir planté la tente. Eths remplacait Soilwork sur la mainstage en début d'aprem, du coup j'avais aucun regret de ne pas arriver avant la fin de leur show. Bref, après des contrôles drastiques...("_c'est du jus d'orange ça?
_Ouais, on est très jus d'orange nous...
_Ouais c'est bon vas-y.)
...et des mesures drastiques (bouchons interdits! Vous entrez pas avec une bouteille bouchée!), nous voilà dans la place, et c'est Forbidden qui nous chauffe les oreilles sur la 2nd stage avec leur thrash ma foi bien agréable. La bonne découverte de la journée.
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https://www.youtube.com/watch?v=LQ6j9bYV_GM&feature=related [/url]
Dix minutes plus tard, les Neo-Zélandais de Rose Tattoo enflamment la main stage. C'est fort, ça sent bon la sueur et l'huile de vidange, ça crache les décibels. En un mot, du très bon hard rock qui fait taper du pied et chanter à tue tête "nice boys don't play rock n'roll!". Un
must-know=>
https://www.youtube.com/watch?v=nkdUmMPlzb0On descend ensuite des harley pour retourner vers un paysage plus barré. Les petits coreux de Dillinger Escape Plan balancent tout ce qu'ils ont, sautent partout, grimpent sur les rampes de projos, jettent des trucs à droite à gauche, un des guitaristes notament ira jusqu'à péter deux sangles de guitare à force de faire le c*n. Bref, ils mettent le feu, avec une musique très brutale, ultra carrée, ultra précise, pas un pain... mais quelques passages emo qui emportent un pit déjà conquis.
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https://www.youtube.com/watch?v=Smg3coINg0E&feature=relatedCe qui nous attend ensuite n'est rien moins que le show époustouflant de meshuggah, qui distille son cyber death technique d'un professionalisme métronomique. Les structures sont époustouflantes et les riffs entrainants à se damner. Le son est gros, carré, ça fait vibrer la poitrine et ça laisse sur le c*l...quelqu'un a vu ma cervicale? Meshuggah, la grande claque dans la face qui fait l'unanimité.
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https://www.youtube.com/watch?v=PQBv1smlQEU&feature=relatedPlongeons plus avant dans les racines du death en retrouvant Obituary. Les gros barbus crachent un son gras et puissant. Je fais pas de dessin, c'est clair, c'est net, c'est violent et ça fait du bien. Très pro, du death floridien d'une qualité assez rare pour être mentionée. Ce s'écoute sans faim.
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https://www.youtube.com/watch?v=-olUKO_lRIIPetite pause, histoire d'admirer les stands de goodies, de manger un sandwich trop gras et de boire de "trinquer mou" (ndlr : boire de la bière - d'une qualité douteuse - dans des gobelets en plastiques - d'une qualité douteuse aussi - en dissertant sur qui de tel ou tel groupe au nom imprononcable et au logo illisible est le plus "true").
Après le réconfort, l'effort. L'effort de piétiner 1h devant la main stage pour avoir une place potable pour Motörhead. Et après l'effort, le réconfort. Et mes aïeux, quel réconfort!
"Hi, We're Motörhead, and we play rock n'roll!" Une fois la traidtionelle harangue lancée, le trio balance la purée sans autre forme de procès. S'en suivent quelques titres tirés du dernier album, dont le très bon
In the Name of Tragedy. Puis après ce petit tour de chauffe, les choses sérieuses commencent, et c'est pas près de s'arrêter. Un
Overkill entrecoupé d'un solo de batterie (oui oui, ça ne se fait plus depuis 20 ans, mais comme on dit, plus c'est vieux plus c'est bon) qui cloture le show, un
Ace of Spades repris en coeur par les milliers de metalheads qui trainaient dans le coin, un petit
Over the top de derrière les fagots,
I got mine, un
killers très à propos et un très plaisant
Just 'cos you got the power. Mais tout ça n'est rien à côté du délire qui nous attend sur
Killed by Death ou le band est rejoint par 5 girls en bikini qui se trémoussent lassivement, votn embrasser grand papa Lemmy et jonglent avec des torches, crachent du feu, et accessoirement mettent en émoi quelques hormones.
En bref, Motörhead, ils boivent, ils suent, ils sont moches, mais ils font du rock n'roll, et ça, ils le font bien.
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https://www.youtube.com/watch?v=odxEeTgGw9sAprès une pause et un peu de Morbid Angel (les gars sont égaux à eux-mêmes, ça crache, ça crache, ça crache encore), on se retrouve pour la cloture du festival et la tant attendue super tête d'affiche grosse star des stars du Thrash, j'ai nommé Slayer. Il est une heure du mat', les die hard sont toujours là et ils ont la gnaque. Slayer monte sur scène alors que le pit scande leur nom. Et là c'est drame. Le son est pourrave, crachotant, la voix est difficilement audible, de même que la guitare de Kerry King. Quand à celle de Jeff Hanneman, elle est bien trop forte, et Jeff ne semble pas au meilleur de sa forme (trop de bière?). La batterie de Dave Lombardo semble être épargnée, et finalement, grâce aux qualités de frontman de Tom Araya, le show tient la route, et le pit commence à bouger (un peu) sur (i]Chemical Warfare[/i] et
Dead Skin Mask. Ca finit par cogner gentiment lorsque le groupe finit sur ses deux énormes classiques que sont
Angel of Death et
Raiing Blood.
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https://www.youtube.com/watch?v=Sb-DTrMG4vs&feature=relatedEu final, énorme dimanche aprem, malgré les problèmes de son de Slayer. L'impression du jour restera sans aucun doute grand papa Lemmy, qui du haut de ses 62 ans,
still kicks ass.
Keep on rockin'
T shirt du jour : 'cannibalism is sexy'
ndlr:désolé, ce ne sont pas les videos de dimanche, elles ne sont pas encore dispo, mais d'autres shows tout aussi bien^^